Anne dubuisson

Duchamp a fait le Grand Verre à plat, durant plusieurs années, vers les années 14, aux Etats Unis.
D'après les échanges qu'il a eu avec Jean Suquet et Breton
"Jean Suquet, miroir de la mariée, essai, flammarion"
grand_verre
je retiens :
  • Ses parents étaient des esthètes, de riches industriels de Rouen.
  • Suspendus, dans une ronde sans fin, les moules mâlic: espèces d'uniformes, de raisons sociales célibataires, plutôt inconfortables.
moules_mâlic
  • citation de la page 21 du livre de Suquet
"[...] Nous nous sommes laissés aller à prèter vie à des guenilles. Et c'est faute de n'avoir pas suivi les écritures à la lettre. Duchamp n'a jamais donné à entendre que ces impuissantes sentinelles soient des hommes. Ce sont des vètements épaulés par des cintres, et le cimetière des uniformes est une penderie, le vestiaire d'une officine d'incorporation [...]"
  • Le charriot représente la mécanisation avec l'angoisse de la trappe du sous-sol et le petit plaisir bien catholique de la bénédictine. (la bouteille et la trappe ont disparu par la suite mais au départ ils y étaient)
  • Tout est mouvement (pour l'époque, c'était novateur en peinture).
Le chariot, la roue à eau.
La poussée du gaz d'éclairage qui arrive au niveau des célibataires.
Le gaz vient du sous-sol, gonfle les célibataires qui deviennent moules mâlic.
"les uniformes creux sont destinés à donner au gaz d'éclairage des formes mâliques";
puis le gaz va dans les tuyaux, Les tamis.
Passage par la broyeuse de chocolat qui rappelle à Duchamp un souvenir agréable d'enfance :
dans une rue de Rouen, il y avait une broyeuse de chocolat qui
tournait. Elle est en mouvement elle-aussi.
  • Un système lenticulaire qui peut aussi bien être une machine de plaisir visuel qu'une machine à tuer.
Plein feu vers le haut, 9 tirés.
  • En haut la mariée, son corps articulé suspendu, la voie lactée chair.
Les pistons du courant d'air dans des ouvertures rectangulaires.

Anne